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Mieux comprendre la résilience

La résilience ou « l’art de rebondir » !  - Boris Cyrulnik

Au cours de la vie, nous rencontrons tous des événements positifs et d’autres négatifs. Ces derniers peuvent engendrer de la souffrance et impacter notre vie future. Notre manière de gérer cette souffrance dépend des ressources internes que nous avons pu générer depuis notre conception et des ressources externes auxquelles nous avons accès. Celles-ci permettent à une personne (ou un groupe de personnes, un peuple, une nation) de développer des capacités « de résilience ». Cela signifie pouvoir faire face à des événements marquants, à des conditions de vie accablantes, à des traumatismes et continuer à avancer sereinement et à se développer en construisant des projets de vie.

Tout au long de notre vie, nous pouvons développer des capacités de résilience en s’appuyant sur des facteurs « de protection ». On en distingue 3 types :

  • les facteurs individuels (habilités, aptitudes, personnalité, croyances, valeurs ...),
  • les facteurs familiaux (soutien et qualité des relations familiales, cohésion familiale, compétences parentales, …),
  • les facteurs environnementaux (réseau de soutien social, appartenance à un groupe, tuteurs de résilience, identité culturelle, conditions socioéconomiques, …).

Parallèlement, nous sommes également soumis à des facteurs « de vulnérabilité », déclinés eux aussi en :

  • facteurs individuels (maladie, handicap, estime de soi, …),
  • facteurs familiaux (instabilité, violences, rigidité, …),
  • facteurs environnementaux (pauvreté, précarité, ...).

 

Les facteurs de protection et de vulnérabilité créent une dynamique de balancier qui constitue la capacité de résilience chez une personne (ou un groupe de personnes, un peuple, une nation). Chez certains, la balance penchera en faveur des facteurs de protection, qui atténueront l’impact des facteurs de vulnérabilité, donc le vécu négatif d’un événement. Chez d’autres, les facteurs de vulnérabilité pèseront plus lourdement sur la capacité de l’individu à faire face à une épreuve.  C’est pourquoi un même événement est perçu par certains comme anodin alors que d’autres vivent une grande détresse, voire un traumatisme qui pourrait engendrer un stress post-traumatique. On peut être plus ou moins résilient en fonction du domaine (social, scolaire, émotionnel,…) ou de la période de la vie concernés. Un vécu traumatique peut aussi se déclencher lorsque nous sommes témoins, sans être une victime directe.

Ainsi, en été 2021, de nombreux citoyens sambrevillois ont été touchés par les inondations.  Quelle que soit leur ampleur, chaque personne, chaque famille, chaque citoyen, chaque quartier, chaque commune a développé un vécu propre. Si certains, par la présence plus importante de facteurs de vulnérabilité, sont toujours impactés tant psychologiquement que matériellement, d’autres ont pu s’adapter grâce aux facteurs de protection internes ou externes. Parmi ces derniers, on relève notamment les gestes de solidarité entre citoyens, qui constituent un important facteur de protection environnemental.

C’est aussi dans un état d’esprit solidaire que l’Observatoire de la Résilience Boris Cyrulnik a été créé pour soutenir les citoyens sambrevillois dans le développement de facteurs de protection et pour aiguiser leurs compétences dans « l’art de rebondir », selon le neuropsychiatre, Boris Cyrulnik, qui a introduit le concept de résilience en France.

 

Pour aller plus loin, nous vous proposons une bibliographie :

(à venir)